À la recherche des anciens vestiges de l’exploitation minière du Koniambo...
Mission accomplie pour la reconnaissance historique du côté de Vook (Voh) !
À VTT et en pédestre, tout est bon pour arriver à ses fins...
Partis du gîte chez « De Gaulle » au village, nous roulons à VTT jusqu’à l’entrée de la piste de la vallée de la Coco (Taléa), et de là commençons de remonter l’ancien tracé de la voie ferrée jusqu’à son terminus à la trémie toujours en place !
Quelques vestiges
sur le parcours, notamment le pont qui franchit la Taléa Nord, affluent de la
Coco (Taléa Sud).
13km et 1h30 après, nous arrivons à la trémie. C’est là que le minerai, venant des carrières par téléphérique, était trié puis chargé dans des wagonnets en partance pour le Wharf de Voh. Cette ligne fût construite en 1929 par la société Calédonia (les Rails Calédoniens) et de nombreux téléphériques avaient leur arrivée sur cette voie ferrée. Nombreux vestiges à cette endroits, rails, câbles, bouteilles, tôles… et la grosse structure en bois de la trémie et ses portes.
Puis nous laissons les vélos, et là commence la partie pédestre ! Nous trouvons facilement le début du vieux sentier muletier, qui nous emmène vers le site du camp des Vietnamiens, à 3km et 2 heures et quart de marche facile. Pente progressive et régulière.
Puis la vallée se resserre, devient plus sauvage, nombreux Casuarinacées… et oiseaux dont Jacques, spécialiste en la matière, à tout entendu et nous a fait un résumé des différents oiseaux qui étaient là le long de notre balade. Nous, nous n’avons entendu que des « Cui-cui »…
Enfin arrivée
au vieux campement ! Une dizaine de baraques en tôles sont encore debout
ou effondrées, noyées dans la végétation... Elles s’accrochent aux pentes du
massif sur leur terrassements escarpés. Les quelques rares maisons encore
debout nous montrent leurs charpentes de belle facture. Quelques autres
vestiges sont encore visibles, plaque en fonte d’une vieille cuisinière à bois,
ferrailles… tuyauterie d’adduction d’eau entre les baraques... et une belle
cabine d'aisance encore intacte !
La Coco en contrebas du camp s’est maintenant transformée en un torrent de montagne, nous sommes ici à 420m d’altitude et le trou d’eau qui servait peut-être à alimenter le camp autrefois, nous a servi de pause casse-croute et baignade avant de poursuivre notre exploration.
Retour par le même chemin.
Le camp de base : « De Gaulle » à VooK (Voh), ambiance broussarde très bon accueil et bon repas.
Les participants : Joëlle, Marcel, Jacques (invité et futur membre) et Denis (rédacteur)
Crédit photo : Denis et Marcel.